Dans cette page : Les IDE en chiffres | Pourquoi choisir d'investir au Zimbabwe | Les procédures relatives à l'investissement étranger | Les opportunités d'investissement
Les flux d'IDE vers le Zimbabwe sont bien en deçà du potentiel du pays en raison de la récession que le pays a connue en 2019 suite au passage du cyclone Idai et de la sécheresse provoquée par El Niño, et de la crise économique et sanitaire déclenchée par la pandémie de Covid-19. Selon le Rapport sur l'investissement dans le monde 2022 de la CNUCED, les entrées d'IDE se sont élevées à 166 millions USD en 2021, une baisse significative par rapport à la période d'avant la crise (745 millions USD en 2018). La même année, le stock total d'IDE a atteint 6 milliards USD. La fin du règne de Robert Mugabe laisse espérer des réformes qui devraient stimuler l'investissement. Les IDE sont principalement dirigés vers le secteur minier (diamants, or, nickel, platine), les infrastructures, l'industrie du bois, les soins de santé, l'eau et l'assainissement, les services financiers, le tourisme, l'industrie manufacturière et l'agriculture. La Chine est le premier investisseur au Zimbabwe. La Russie, l'Iran et l'Inde sont également d'importants investisseurs dans le pays.
Le gouvernement cherche à attirer les IDE et a mis en place la Zimbabwe Investment Authority (ZIA), qui est l'organisme de promotion des investissements du pays mis en place pour promouvoir et faciliter les investissements étrangers directs. Ces dernières années, le Zimbabwe a facilité l'obtention de permis de construire, l'obtention de prêts et la résolution de l'insolvabilité. Cependant, l'imprévisibilité des politiques économiques du gouvernement et le climat politique et économique instable de ces dernières années ont sapé les investissements étrangers. Le pays dispose d'un potentiel naturel très riche (deuxième plus grande réserve de platine et de chrome ; diamants, charbon, or, platine, cuivre, nickel, étain) et d'une infrastructure adéquate (sauf coupures électriques récurrentes), qui représentent de véritables atouts pour les investisseurs étrangers . Néanmoins, le gouvernement réserve une partie de l'économie aux investisseurs nationaux et refuse de privatiser certaines entreprises. De plus, le pays a un programme de naturalisation par investissement (CBI). La "loi d'indigénisation" (appliquée dans certains secteurs) oblige les investisseurs étrangers à concéder 51% de leur capital à des Zimbabwéens de souche. En outre, fin 2013, une loi a été adoptée qui interdit aux étrangers de posséder une petite entreprise au Zimbabwe. Les investisseurs étrangers dominent la scène locale des fusions et acquisitions, avec 73 % de toutes les fusions approuvées depuis juin 2017 conclues par des parties étrangères. Parmi les plus importantes opérations de fusions et acquisitions de ces dernières années, citons la fusion entre Linde AG et Praxair Incorporation, ainsi que l'acquisition de 49 % des actions de Niculata Investments Limited par Vilmorin Singapore (Pvt) Limited, en 2018.
Investissement Direct Etranger | 2020 | 2021 | 2022 |
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Flux d'IDE entrants (millions USD) | 194 | 250 | 342 |
Stocks d'IDE (millions USD) | 5.908 | 6.158 | 6.499 |
Nombre d'investissements greenfield* | 5 | 9 | 15 |
Value of Greenfield Investments (million USD) | 220 | 1.581 | 5.218 |
Source : CNUCED - Dernières données disponibles.
Note : * Les investissements greenfield correspondent à la création de filiales ex-nihilo par la maison mère.
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