Dans cette page : Les IDE en chiffres | Pourquoi choisir d'investir en Serbie | Les procédures relatives à l'investissement étranger | Les opportunités d'investissement
Les flux d'IDE vers la Serbie sont positifs depuis 2012. Selon le Rapport sur l'investissement dans le monde 2024 de la CNUCED, les flux d'IDE ont totalisé 4,87 milliards USD en 2023, marquant une augmentation de 5,9 % par rapport au chiffre enregistré un an plus tôt. À la fin de la même période, le stock total d'IDE s'élevait à 60,46 milliards USD, soit environ 80,4 % du PIB du pays. Selon les derniers chiffres de la Banque centrale, les IDE nets s'élèveront à 4,6 milliards EUR (4,827 milliards USD) en 2024. Les pays ayant le plus grand stock d'IDE en Serbie à la fin de 2024 sont la Chine (31,3%), les Pays-Bas (19,4%), le Royaume-Uni (10,6%), le Luxembourg (7,8%) et la Suisse (3,9%), l'UE représentant 39,6% du stock total. En termes de secteurs, l'exploitation minière et les carrières sont ceux qui reçoivent le plus d'IDE, suivis par la construction, les activités professionnelles, scientifiques et techniques, et l'industrie manufacturière.
Le climat d'investissement en Serbie s'est amélioré ces dernières années, grâce aux réformes macroéconomiques, à la stabilité financière et à la discipline fiscale, et le ministère de l'économie prévoit de continuer à offrir des incitations aux investisseurs étrangers afin d'améliorer le climat des affaires dans le pays. Parmi les facteurs favorables à l'IDE en Serbie figurent les réformes économiques entreprises dans le cadre du processus d'adhésion à l'UE et des accords avec le FMI, sa situation stratégique, une main-d'œuvre qualifiée et relativement bon marché, et les accords de libre-échange avec l'UE, la Russie, la Turquie et les pays membres de l'accord de libre-échange d'Europe centrale, pour lesquels de nombreux investisseurs considèrent la Serbie comme une plate-forme d'exportation plutôt que comme un marché à part entière. En outre, la Serbie n'a pas de mécanismes de contrôle ou d'approbation des investissements étrangers entrants, bien que certaines activités commerciales nécessitent des licences, comme les institutions financières, qui doivent obtenir l'approbation de la Banque nationale de Serbie avant d'être enregistrées. Des restrictions en matière d'octroi de licences s'appliquent aux entreprises nationales et étrangères dans des secteurs tels que la finance, l'énergie, l'exploitation minière, les produits pharmaceutiques, les dispositifs médicaux, le tabac, les armes et les équipements militaires, le transport routier, le traitement douanier, l'aménagement du territoire, les communications électroniques, l'audit, la gestion des déchets, ainsi que la production et le commerce de produits chimiques dangereux. En revanche, les principales faiblesses du pays sont un secteur public massif et inefficace, une faible productivité (à l'exception de l'automobile), des infrastructures de transport routier et électrique inadéquates et une importante économie informelle. En outre, l'environnement des entreprises reste entravé par la bureaucratie, la corruption et l'ingérence politique. Dans l'ensemble, la Serbie bénéficie d'un bon climat d'affaires et se classe 52e parmi les 133 économies de l'Indice mondial de l'innovation 2024 et 64e sur 184 pays dans le dernier Indice de liberté économique. Elle occupe la 105e place dans l'Indice de perception de la corruption 2024.
Investissement Direct Etranger | 2020 | 2021 | 2022 |
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Flux d'IDE entrants (millions USD) | 3.469 | 4.590 | 4.646 |
Stocks d'IDE (millions USD) | 52.220 | 52.223 | 53.523 |
Nombre d'investissements greenfield* | 42 | 44 | 99 |
Value of Greenfield Investments (million USD) | 1.866 | 1.524 | 4.087 |
Source : CNUCED - Dernières données disponibles.
Note : * Les investissements greenfield correspondent à la création de filiales ex-nihilo par la maison mère.
La Serbie dispose de quelques atouts pour attirer les IDE :
Les principaux freins pouvant décourager les investisseurs étrangers sont :
Depuis l’ouverture des négociations d’adhésion à l’Union européenne en janvier 2014 le pays est parvenu à retrouver le niveau de PIB d’avant la crise, à 51,4 milliards USD en 2019 (Banque mondiale, dernières données disponibles). De même et conformément au programme accordé par le FMI, le gouvernement en place a mis en œuvre des mesures budgétaires fortes pour réduire le déficit public et le poids des entreprises publiques. Sur les 500 entreprises que le gouvernement s’est engagé à privatiser, près de 330 étaient en liquidation ou privatisées fin 2016. Ces différentes mesures et applications tendent à démontrer que la Serbie cherche par-dessus tout à créer un environnement économique attractif pour les investisseurs étrangers.
Une quinzaine de zones franches ont été établies en Serbie : à Apatin, Belgrade, deux zones à Kragujevac, Krusevac, Novi Sad, Pirot, Priboj, Sabac, Smederevo, Svilajnac, Subotica, Uzice, Vranje et Zrenjanin. Ces zones ont pour but d'attirer les investissements en offrant des zones exemptes de taxes pour les activités des entreprises. Les entreprises opérant dans ces zones bénéficient d'avantages tels que des importations et des exportations illimitées en franchise de droits, un traitement douanier préférentiel et des allégements fiscaux sous forme d'exonération de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).
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