Dans cette page : Les IDE en chiffres | Pourquoi choisir d'investir au Congo-Brazzaville | Les procédures relatives à l'investissement étranger | Les opportunités d'investissement
Les flux d'IDE vers la République du Congo ont augmenté régulièrement jusqu'au début de la pandémie, mais ils se sont contractés depuis. Comme de nombreux pays de la région, le Congo est riche en pétrole et autres matières premières, ce qui le rend très sensible aux fluctuations des prix mondiaux des ressources naturelles. Selon le Rapport sur l'investissement dans le monde 2024 de la CNUCED, les flux d'IDE vers le Congo ont atteint 626 USD en 2023, en hausse de 17,7 % en glissement annuel, mais toujours nettement inférieurs aux niveaux enregistrés avant la pandémie. À la fin de la même période, le stock total d'IDE entrants s'élevait à 34,65 milliards USD, soit l'équivalent d'environ 240,3 % du PIB du pays. La France, la Chine, les Pays-Bas, l'île Maurice et l'Italie figurent parmi les principaux investisseurs dans le pays, la Chine étant de plus en plus impliquée dans des projets d'infrastructure tels que le développement des ports, des routes, des chemins de fer et de l'électricité. La majorité des investissements sont dirigés vers le secteur du pétrole et du gaz.
Les ressources naturelles du Congo, en particulier le pétrole et le bois, constituent ses principaux atouts. Ces dernières années, l'accent a été mis sur le secteur minier, qui attire un nombre croissant d'investisseurs. Le pays devrait jouer un rôle important en Afrique centrale grâce à la modernisation de ses infrastructures de transport entre Brazzaville et Pointe Noire. Toutefois, l'instabilité politique, l'insuffisance des infrastructures, le coût élevé de la main-d'œuvre et des matières premières et la faible productivité découragent les investisseurs étrangers. Il n'existe pas de lois ou de pratiques discriminatoires à l'égard des étrangers au Congo, et les entités privées nationales et internationales ont le droit de créer des entreprises et de s'engager dans des activités rémunératrices. Dans le secteur pétrolier, les entités étrangères sont tenues de créer des coentreprises avec la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC). Un décret stipule que les entreprises étrangères du secteur des hydrocarbures doivent employer des Congolais à 80 % des postes de direction et à 90 % des postes d'employés. En outre, les entreprises forestières doivent transformer 100 % de leur bois dans le pays et l'exporter sous forme de produits transformés plutôt que sous forme de bois brut. Le Congo est mal classé dans les indices mesurant la perception de la corruption et la liberté économique, ce qui peut poser des problèmes aux investisseurs : il se classe 151e sur 180 économies dans l'Indice de perception de la corruption 2024 et 153e sur 184 pays dans le dernier Indice de liberté économique.
Investissement Direct Etranger | 2020 | 2021 | 2022 |
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Flux d'IDE entrants (millions USD) | 4.016 | 532 | 532 |
Stocks d'IDE (millions USD) | 32.962 | 33.494 | 34.026 |
Nombre d'investissements greenfield* | 1 | 0 | 3 |
Value of Greenfield Investments (million USD) | 109 | 0 | 789 |
Source : CNUCED - Dernières données disponibles.
Note : * Les investissements greenfield correspondent à la création de filiales ex-nihilo par la maison mère.
Parmi les facteurs qui font de la République du Congo une destination attrayante pour les IDE, il y a :
La République du Congo n'est pas encore une destination attrayante pour les IDE pour plusieurs raisons :
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